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Un peu d'histoire

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A Londres, en 1940, le psychanalyste Alexandre Herzberg, propose une approche pluridimensionnelle qu’il appelle « thérapie active » et qu’il définit comme « une intégration de psychanalyse, de persuasion, d’efforts pour influencer directement le milieu du patient et de tâches données au patient ».

Suivant cet exemple, Hans Eysenck, psychologue   clinicien,   élabore   entre 1950 et 1960, une thérapie fondée sur la psychologie scientifique.

 

Parallèlement, J. Wolpe, psychanalyste sud africain, met au point vers 1950, après   une   série   d’expériences sur les animaux, la désensibilisation systématique, utilisée actuellement dans les phobies. Il s’agit d’un point de départ aux thérapies comportementales.

 

Les thérapies cognitives, quant à elles, ont été développées à partir des années 60 par deux psychanalystes américains, Albert Ellis et Aaron Beck.

 

Le premier considère que le problème central  est  la  vision  grandiose  que les sujets se croient obligés d’avoir d’eux-mêmes et qui s’exprime verbalement   par   des   «je   dois». Par exemple : « Je dois tout le temps et   toujours   être   aimé   de   tout  le monde ». Ces « je dois » irrationnels représentent un fardeau émotionnel. Le but thérapeutique est l’acceptation inconditionnelle de soi-même.

Le second s’est intéressé particulièrement à la dépression et aux croyances  irrationnelles  qui  la  sous- tendent.   Les   pensées   automatiques et  le  dialogue  interne  qui  conduisent de manière inductive à la mise au jour des postulats dépressogènes, sont les cibles  principales  d’intervention.  Pour exemple  un  chômeur  qui,  suite  à  un entretien d’embauche, n’obtient pas le poste, peut se dire : « Je suis un perdant, j’aurais dû mieux me présenter ». Il s’agit d’une pensée automatique.

Celui-ci peut alors généraliser cette situation à toutes les situations possibles  :  «Je  ne  réussirai  jamais dans les entrevues d’embauche».

Par une méthode de questionnement, nous pouvons mettre en évidence chez ce patient des règles de fonctionnement rigides appelées postulats, tels que : «  En   dépit   des   circonstances,   je dois toujours réussir un entretien d’embauche du premier coup ».

 

L’objectif de la TCC est de discuter et remplacer ces postulats dysfonctionnels par d’autres plus objectifs et appropriés.

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